À quelques pas de la cathédrale Santa Maria Del Fiore, ce palais médiéval du XIIIe siècle offre un cadre raffiné, ...

Parfois, à Florence, le temps semble s’être arrêté, et le voyageur qui flâne devant son hôtel ne serait qu’à moitié surpris de croiser dans les rues pavées l’un des Médicis discutant avec Michel-Ange. Plus qu’une ville-musée, Florence est hantée par celles et ceux qui, au long des siècles, ont construit son histoire et l’ont faite telle qu’elle est encore aujourd’hui.
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À quelques pas de la cathédrale Santa Maria Del Fiore, ce palais médiéval du XIIIe siècle offre un cadre raffiné, ...
Installé dans une ancienne bâtisse entièrement restaurée, ce boutique-hôtel conserve tout le charme d’antan à travers un intérieur Art-Déco élégant ...
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Elle fait partie de ces villes mythiques où le tourisme est né. Elle est déjà citée au XVIe siècle dans les villes à visiter sur les itinéraires de pèlerinage à Rome. Dès le siècle suivant, mais plus encore au XVIIIe siècle, elle attire les artistes et la noblesse d'Europe, et au XIXe siècle on fait le "grand tour", comme dans "Chambre avec vue" de James Ivory, et c'est à Florence que naît le fameux "syndrome de Stendhal", ce malaise qui saisit parfois les visiteurs devant les œuvres d'art les plus intenses. Que ce soit pour un week end à Florence, un circuit en Toscane complet ou un long séjour, Florence reste une étape inoubliable lors de vos vacances en Italie.
Pourtant, contrairement à d’autres villes italiennes, Florence n’est pas une grande ville antique. A l’époque romaine, elle est au mieux une bourgade modeste en pays étrusque, fondée en 59 av. J.-C. sur les bords de l’Arno. Il faudra attendre la fin du Moyen Âge, le XIIe siècle précisément, pour la voir se développer. La bourgeoisie florentine organise peu à peu un système de gouvernement qui lui permet de garantir son indépendance. L’essor commercial qui s’ensuit, malgré les longs conflits internes entre les guelfes (partisans du pape) et les gibelins (partisans de l’empereur), est particulièrement visible au XIVe siècle. C’est l’époque où la célèbre famille Médicis prend peu à peu les rênes du gouvernement de la cité, jusqu’à en devenir les ducs héréditaires. En quelques décennies, ils deviennent les maîtres de la ville, et œuvrent à sa grandeur politique et économique, mais surtout artistique.
Florence reste une ville pleine du charme de son passé : les rues pavées où cohabitent voitures, scooters et piétons, les marchés qui se tiennent au pied des statues des Médicis, les petites églises qui abritent un tableau de Lippi ou de Pontormo.
Un voyage à Florence, c’est d’abord une plongée dans la douceur de vivre italienne. Du caffè, pris debout au comptoir, aux gelati artisanales que l’on déguste en toute saison, même l’hiver, la première impression du voyage est sucrée. Quel bonheur de commencer sa journée, tout au long du séjour, par l’espresso italien qui embaume les couloirs de l’hôtel ou le cappucino coiffé de sa mousse de lait – sans cacao bien sûr !
Mais la gastronomie florentine se démarque surtout par la diversité de ses plats salés. Impossible, même pour un week end à Florence, de faire du tourisme sans un détour par le Mercato Centrale pour y goûter, toujours au comptoir, le panino di lampredotto, un sandwich étonnant où la tripe de bœuf est servie, arrosée de sa savoureuse sauce aux herbes, dans le pain toscan, peu salé mais d’autant plus savoureux.
La cuisine toscane tient à son originalité, et c’est sans doute la région d’Italie où la pasta est la moins implantée : un circuit en Toscane sera l’occasion de découvrir les multiples façons de cuisiner le haricot, la tripe (chaque village a sa recette !), mais aussi la singulière truffe blanche qui y pousse naturellement, et de déguster le fameux Brunello di Montalcino. Et puis les minestre, et la célèbre bistecca alla fiorentina…
La cuisine toscane à elle seule justifie tout voyage à Florence !
Le XVe siècle sera le siècle légendaire de la ville. Michel-Ange, né dans les environs, y sculpte ses premières statues, sous la protection de Laurent le Magnifique. Son « David » reste la pièce maîtresse de la Galerie de l’Académie.
C’est au XVe siècle que la cathédrale Santa Maria del Fiore, le « Duomo », est coiffé de son dôme emblématique par Brunelleschi et que son rival, Lorenzo Ghiberti, sculpte les célèbres portes de bronze du baptistère voisin.
Donatello fond lui aussi un « David », son œuvre la plus personnelle, et l’on entreprend la construction du Palazzo Pitti qui deviendra la résidence officielle des Ducs de Florence après son rachat par les Médicis.
Dans les dernières années de ce siècle, Sandro Botticelli peint « La Naissance de Vénus », avant que le moine Savonarole n’instaure un gouvernement théocratique qui durera quatre années.
Les Médicis redeviendront maîtres de Florence au cours du XVIe siècle, jusqu’à l’extinction de la dynastie au XVIIIe siècle. Sous le règne du duc Côme, sera fondue la plus belle des statues de la Piazza della Signoria, le « Persée » de Benvenuto Cellini, que le « David » de Michel Ange et l' »Hercule » de Baccio Bandinelli semblent regarder avec jalousie. C’est aussi au XVIe siècle que débuteront les travaux de la Galerie des Offices, dessinée par Giorgio Vasari, peintre, architecte et historien de l’art.
Les Offices sont aujourd’hui le plus célèbre musée de la ville et proposent non seulement un panorama complet de la peinture toscane mais aussi d’autres écoles européennes, ainsi que l’essentiel des œuvres de la période florentine de Leonard de Vinci.
Enfin, comme partout en Italie, Florence a son artisanat : celui du cuir. Un voyage à Florence invite à visiter le Mercato Nuovo, et à caresser le groin porte-bonheur du Porcellino, le petit sanglier de bronze, qui vous garantit de revenir en voyage à Florence !
Moins réputée pour la mode – surtout si on la compare à Milan – Florence a pourtant vu son centre-ville se peupler de boutiques haut de gamme, et l’on peut désormais combiner le plaisir de visiter à celui du shopping. Pourtant elle abrite l’une des plus anciennes industries du luxe : l’Antica Profumeria Santa Maria Novella, fondée par des moines en 1612, propose savons et eaux de toilette de fabrication artisanale aux senteurs de fleurs simples et délicates.
On peut visiter Florence à peu près en toute saison : si l’hiver est la moins agréable, à cause du froid vif et de l’humidité de l’Arno, c’est aussi la période où la ville est la plus tranquille, épargnée par le tourisme de masse. L’été y est assez chaud mais reste supportable : on savoure les haltes dans les petites églises, la fraîcheur des cloîtres, et la quiétude du Giardino delle Rose, sous le Piazzale Michelangelo, ou du jardin Bardini, un havre de paix aménagé en terrasses d’où l’on découvre toute la ville.
Un voyage à Florence durant l’automne est agréable, doux et ensoleillé, comme le printemps.
Qu’ajouter, sinon que Florence est la quintessence du voyage ? Que l’on y passe un week end en amoureux ou un séjour gastronomique, que l’on préfère une grande suite ou un petit hôtel au charme désuet, Florence offre à chacun un peu d’Italie, d’histoire et de dolce vita.