Il faut revenir à l’époque du néolithique pour trouver la trace des premiers habitants d’Olbia. Les chercheurs ont trouvé un puits entre la cité et le Golfo de Aranci, Sa Testa, qui a été bâti à la fin de l’âge du bronze ou au début de l’âge de fer. Les habitants sont restés et ont évolué à travers les siècles, comme en témoigne l’utilisation constante de ce puits, jusqu’aux guerres puniques !
C’est au VIe siècle avant notre ère que la cité, aux mains des carthaginois, fut fondée. On la nomma Olbia, la bienheureuse, Olbios signifiant en langue grecque heureux.
Au cours de l’histoire, la ville connut de nombreuses destructions suivies de reconstructions, c’est ce qui lui confère aujourd’hui sa richesse historique.
Tout comme l’ensemble du bassin méditerranéen, Olbia subit les assauts des carthaginois, des byzantins, sarrasins, normands, angevins, aragonais, espagnols et bourbons. Chaque peuple tenta ainsi de laisser une trace indélébile dans le sol Sarde. L’importance du port sur le bassin méditerranéen a eu raison d’Olbia et lui a rapidement offert une grande valeur. Les transactions marchandes n’ont jamais cessé depuis la fondation de la cité. C’est aujourd’hui le port plus important de Sardaigne permettant de rejoindre rapidement les terres italiennes.
Situé en face de la côte Ouest italienne, entre Naples et Rome, le port d’Olbia draine un grand nombre de personne, surtout en période de tourisme intense. Des navettes traversent quotidiennement les mers en direction et provenance de Genova, Livorno, Civitavecchia et Arbatax. Au XIXe siècle, Olbia connut la famine, les épidémies, et la cité s’affaiblit jusqu’à la deuxième moitié du du XXe siècle. Il existe, de ce fait, très peu de traces de cette période.
C’est en 1962 que le prince arabe Karim Aga Khan IV décida de faire de la ville un lieu de luxe et de plaisir. C’est pourquoi il crée un centre commercial gigantesque, peuplé des plus belles enseignes du monde. C’est qui a favorisé, aujourd’hui, le tourisme de luxe présent sur cette destination.